Covid-19 : quel arbitrage entre liens sociaux et contraintes sanitaires en entreprise ?
La transformation digitale rendue inévitable par la crise sanitaire du Covid-19 a profondément modifié les liens sociaux. Ces bouleversements menacent l’équilibre des sociétés sur le plan communicationnel et impactent directement la santé mentale des collaborateurs.
Cependant, les innovations numériques portent aussi en elles un potentiel de sauvegarde de la culture d’entreprise. Utilisé à bon escient, ce levier peut aider dans la gestion de crise et contribuer à réduire l’incertitude.
Comment ne pas sacrifier les liens sociaux sur l’autel des contraintes sanitaires ?
La crise sanitaire place les entreprises et leurs directions RH devant un dilemme : comment ne pas sacrifier les liens sociaux sur l’autel des mesures exigées par le gouvernement ?
Si le télétravail peinait à réellement trouver sa place dans la culture des entreprises pré-Covid-19, c’est sans doute parce qu’il implique une remise en cause de traditions professionnelles ancrées depuis toujours. Ainsi, lors de son implémentation précipitée, nombre de collaborateurs ont perdu leurs repères.
Des contraintes sanitaires peu propices au maintien des liens sociaux
Après un an de crise et de distanciation sociale, les effets des mesures sanitaires atteignent leur paroxysme. En donnant la parole aux salariés, Supermood a relevé un sentiment d’incertitudes plus marqué que lors du premier confinement.
Touchées à la fois par l’isolement et la sur-connexion, les équipes atomisées doivent vivre avec une réelle menace sur l’emploi. Cette combinaison de facteurs pèse sur la santé mentale des collaborateurs et multiplie les RPS.
Les jeunes mères de famille et les salariés avec moins d’un an d’ancienneté ont été les plus touchés par les confinements.
Face à ces problématiques inédites, les ressentis, les expériences et les réactions varient. Cela impacte encore davantage la cohésion et compliquant le travail pour les fonctions RH.
Les études réalisées par Supermood sur l’au travail ont ainsi mis en évidence que les collaborateurs de 18 à 35 ans, les femmes (en particulier les mères de famille) et les collaborateurs de moins d’un an d’ancienneté ont été particulièrement affectés par le confinement.
En cause, le chômage partiel, le télétravail et l’angoisse sur le terrain, la clarté des priorités formant l’un des principaux points d’inquiétude lors du deuxième confinement.
Identifier les besoins prioritaires par équipe s’avère donc indispensable. Une analyse granulaire et en temps réel représente le meilleur moyen d’y répondre avec pertinence.
La du feedback pour prendre l’information et optimiser les décisions
L’adoption des HR analytics et d’une véritable culture du feedback doit figurer parmi les priorités des transformations RH. Grâce à cette écoute analytique, les besoins prioritaires des collaborateurs peuvent être identifiés avec objectivité, loin des bruits de couloir.
Les HR analytics, un outil pour réinventer le dialogue avec les collaborateurs.
Les limites des enquêtes annuelles se sont réellement fait sentir au cours de l’année, l’évolution de l’expérience collaborateur étant telle qu’elles ne pouvaient plus être représentatives. Pour proposer une agilité plus adaptée à la situation, Supermood fonctionne sous la forme de micro-sondages. Ceux-ci sont plus agréables et plus ludiques pour le personnel sondé, qui fait part de son ressenti au quotidien.
L’algorithme d’analyse transforme ensuite les informations recueillies en données immédiatement actionnables. Grâce à un suivi permanent, on peut optimiser les décisions à court, moyen et long terme.
Levier d’innovation et de performance, les HR analytics deviennent un véritable outil de dialogue social dans un contexte de crise où l’expérience collaborateur, fortement dégradée, doit être reconstruite.
Des décisions data-driven pour une meilleure circulation des informations
Pour minimiser l’instabilité et rétablir la confiance, les bonnes informations doivent parvenir aux bonnes populations au bon moment. Les incertitudes liées au Covid-19 ont notamment souligné l’importance d’adopter une politique de travail adaptée. Cette politique ne saurait faire l’impasse une communication agile et ciblée. La cacophonie ayant caractérisé le déconfinement du secteur bancaire en mai dernier, par exemple, en démontre la portée.
Les données collaborateur peuvent aider le management à boucler la boucle de communication :
- Les employés sont informés des directives gouvernementales et de la manière dont l’entreprise envisage de les appliquer.
- On les invite à réagir et partager leur avis immédiatement.
- Leur feedback s’intègre sans délai et ne risque donc pas de sortir du contexte.
- Des décisions légitimées à la fois par le dialogue avec les employés et par les consignes gouvernementales sont mises en action.
- Les collaborateurs peuvent s’exprimer sur la manière dont ils vivent la transition vers de nouveaux modes de travail suite aux choix effectués.
- La politique de conduite du changement doit s’ajuster au fur et à mesure de l’évolution des besoins.
La qualité de la marque employeur n’a jamais été aussi importante pour la fidélisation des salariés qui recherchent de la certitude et de la visibilité pour pouvoir s’épanouir au travail.
En offrant des solutions pour compenser la perte de liens sociaux causée par la crise, les technologies de sondage en temps réel rétablissent l’équilibre communicationnel même à distance.