Pourquoi mettre en place une enquête Pulse dans votre entreprise ?
77% des Francais affirment être satisfaits au travail. Dans le même temps, ils sont presque un sur deux à se déclarer en recherche active alors qu’ils se trouvent déjà en poste.
Mettre en place une enquête Pulse se montre stratégique pour une entreprise souhaitant garder ses talents et éviter des départs non souhaités.
Passons en revue les atouts d’une enquête de satisfaction administrée régulièrement aux salariés.
Qu’est-ce qu’une enquête Pulse ?
But, format et fréquence
Une enquête Pulse, comme son nom l’indique, prend le pouls au sein de l’entreprise. On pose un certain nombre de questions aux salariés sur la vie de la société afin de comprendre quel est le climat social, les opinions et la satisfaction des employés.
Ainsi, elle peut être envoyée à tous les salariés de l’organisation, mais aussi à un groupe de personnes concernées par un projet ou encore à une seule équipe.
Elles bénéficient généralement d’un meilleur taux de réponse que les enquêtes annuelles grâce à un format plus court et concis. En effet, plus l’enquête est longue, plus votre audience peinera à aller au bout du questionnaire. Le risque ? Que le salarié soit moins attentif au fur et à mesure et réponde moins rigoureusement aux dernières questions. N’oubliez pas qu’il va le remplir au cours de sa journée de travail et que ses autres missions l’attendent.
Pour construire votre enquête Pulse et déterminer sa fréquence, vous devrez prendre en compte le temps des différentes parties qui vont intervenir.
Tout d’abord, les concepteurs du questionnaire ou ceux qui le valident doivent avoir le temps pour l’étape de création et de relecture. Ils doivent définir un objectif prioritaire et les sujets phares sur lesquels interroger les collaborateurs.
Ensuite, vous devez calculer le temps dont disposent les sondés. Quel est le moment idéal pour leur envoyer ? Si la période d’activité se révèle chargée, attention à ne pas les solliciter trop longtemps.
Enfin, les commanditaires doivent avoir le temps d’analyser les réponses obtenues. Il serait dommage d’avoir récolté de nombreuses données sans pouvoir les exploiter et instaurer les actions nécessaires derrière. Cela serait du temps perdu pour toute l’entreprise : collaborateurs, équipes en charge de l’enquête ou managers.
Un format de 10 à 15 questions semble optimal afin de pouvoir renouveler l’opération régulièrement sans que cela soit mal perçu par les employés.
Quelles questions poser dans une enquête Pulse ?
Une enquête, c’est aussi l’art et la manière de poser de bonnes questions, celles qui permettent d’obtenir des réponses claires et des données à exploiter. On oublie donc les formules alambiquées et les tournures maladroites. Si votre audience ne comprend pas vos questions, il sera difficile d’avoir de bons résultats à interpréter. Pour cela, n’hésitez pas à tester auprès de quelques collaborateurs la lisibilité de l’enquête avant sa diffusion.
Des exemples de questions qui peuvent être posées aux salariés selon les situations :
- Onboarding :
- Comment pourrions-nous améliorer le processus de recrutement ?
- Qu’est-ce qui vous plaît dans votre nouvel emploi ?
- Avez-vous reçu l’aide dont vous aviez besoin ?
- Vous a-t-on bien accueilli ?
- Déménagement d’entreprise :
- Comment trouvez-vous les nouveaux bureaux ?
- Diriez-vous que ceux-ci vous permettent de mieux travailler ?
- Démarche RSE :
- Comment trouvez-vous notre politique RSE ?
- Comment pourrions-nous améliorer l’impact environnemental de l’entreprise selon vous ?
Comment déployer une enquête Pulse en interne ?
En lien avec les nouveaux besoins des entreprises, il existe désormais de nombreux outils en ligne spécialisés dans l’écoute collaborateur comme notre plateforme Supermood qui facilite l'administration du questionnaire au public ciblé.
Ces solutions font gagner du temps aux sociétés soucieuses de la satisfaction de leurs employés, car elles permettent de reproduire le même questionnaire et d’automatiser son envoi. Si vous manquez d’inspiration, vous pourrez également choisir parmi un grand nombre de questions déjà rédigées sur des thèmes allant de la QVCT au management.
Pour assurer son implication, veillez à ce que le salarié se sente en confiance avec l’outil, notamment sur son caractère confidentiel et anonyme. Simple d’usage, il doit pouvoir donner son avis en quelques clics.
Mettre en place une enquête Pulse : quels résultats en attendre ?
Vous avez peut-être déjà organisé une enquête annuelle de satisfaction des employés, mais celle-ci n’a pas engendré le nombre de réponses attendues. Les enquêtes Pulse comptent des taux de réponse plus importants, un taux de réponse de l'ordre de 90%, contre 30 à 40% pour les enquêtes annuelles.
Vous allez posséder des données “à chaud”. Cela peut être particulièrement intéressant si l’entreprise fait face à des changements majeurs d’organisation. Vous pourrez rapidement en évaluer les impacts et la perception des employés.
“Rétrospectivement, si on avait eu Supermood pendant la fusion de Fnac et Darty, on aurait été plus agiles dans notre plan d’accompagnement du changement, décrit Isabelle Lenicolais, Directrice des Projets RH et de la Conduite du Changement de l’enseigne.
Tel un monitoring de la satisfaction des collaborateurs, l’enquête Pulse permet de suivre les zones de contentement et de mécontentement. La satisfaction des collaborateurs nécessite d’être regardée de près, car elle a de fortes conséquences sur la réussite de l’entreprise. Un salarié satisfait et heureux va être plus productif. Il s’impliquera dans la réussite de ses projets, il sera plus consciencieux et coopérant avec ses collègues.
Cela peut même avoir un impact sur le chiffre d’affaires : comme pour l’origine ou le mode de fabrication d’un produit, les consommateurs se renseignent sur la manière dont travaillent les salariés des entreprises dont ils sont consommateurs.
Quels bénéfices pour l’entreprise réalisant une enquête de satisfaction des salariés ?
Un dialogue interne facilité
Mettre en place des sondages réguliers, c’est aussi donner des outils de réflexion aux salariés. Face aux formulaires, ils réfléchiront sans doute à des thèmes qu’ils n’avaient pas explorés. En se mettant dans la peau des décisionnaires, ils vont porter d’autres lunettes. Vous allez les pousser à avoir une vision globale de l’entreprise.
Aussi, les questionnaires permettent de faire remonter des sujets qui n’auraient peut-être pas trouvé leur place lors de réunions ou d’entretiens avec un manager.
Les valeurs d’écoute et de transparence vont infuser au sein de l’organisation. En cas de conflits ou de problèmes divers, les salariés parleront sans doute plus rapidement dans une société où le dialogue est ouvert.
Une réactivité accrue face aux imprévus
Quel gain de temps que de pouvoir identifier les projets ayant besoin d’un réajustement ou d’une intervention rapide des managers. Lorsqu’une équipe souffre d’un problème impactant la production, le manager peut réagir tout en se servant des données récoltées pour expliquer la situation à sa hiérarchie.
“Supermood permet aux directeurs d’usines de savoir où cela pêche, d’agir et d’aller au contact des collaborateurs.” Judith L’hermitte Directrice des Ressources Humaines, Sécurité et Environnement de l’entreprise Candia.
Un engagement des collaborateurs renforcé
Vous êtes-vous déjà demandé quels sont les messages que vous transmettez à vos employés en les interviewant fréquemment ?
Tout d’abord, celui que vous prenez en considération leurs ressentis et avis. Ensuite, que vous êtes à leur écoute. Enfin, qu’en tant que membres de l’entreprise, ils ont un rôle dans l’évolution de celle-ci.
Selon Apicil, en 2020, le coût moyen du désengagement des salariés représenterait un peu plus de 14 000 euros par an et par collaborateur.
Une réduction du turnover
L’enquête Pulse permet d’identifier les raisons de l’insatisfaction des employés. En agissant directement sur celles-ci, vous pourrez réduire les sources de leur frustration et les faire rester plus longtemps à vos côtés.
En effet, diminuer le turnover est un enjeu majeur pour de nombreuses sociétés. 82% d’entre elles affirment rencontrer des difficultés pour recruter à des postes de cadres. Selon l’Apec, il leur faudrait 11 semaines en moyenne pour embaucher un nouveau salarié comptant ce niveau de qualification.