Secteur Energie : les défis opérationnels en période de transformations
Intervenant en pleine transition énergétique, cette transformation digitale brutale a impliqué des modifications structurelles susceptibles d’impacter la réussite opérationnelle des entreprises concernées.
Pour appréhender cette mutation complexe, la communication dirigeante doit adapter et cibler son approche tout en accordant une place centrale au feedback terrain.
Les effets de la crise sur les business models et l’expérience collaborateur
Depuis mars 2020, la nécessité d’implémenter une politique de gestion de crise permettant de parer au plus pressé face à un confinement que personne n’aurait pu anticiper a induit un changement drastique de business models.
Or, ces mutations radicales sont intervenues alors que le secteur de l’ énergie connaissait déjà des bouleversements de fond.
En effet, la transition énergétique est en marche et impacte une chaîne de valeur modifiée par la libéralisation du secteur économique de l’énergie. Cette dernière a en effet facilité la décentralisation de la production d’électricité verte, offrant toujours plus de compétitivité face à la demande des entreprises qui souhaitent améliorer leurs performances à moindre coût.
Ainsi, la transformation digitale est essentielle à la viabilité de ce nouveau business model, mais, précipitée encore davantage par les conséquences du Covid-19, elle pèse lourd sur l’expérience collaborateur.
Bouleversés par le confinement, les modes de consommation sont passés d’une demande principalement B2B à des besoins particuliers et résidentiels démultipliés. Ce transfert d’exigence a mis les équipes à rude épreuve, nécessitant une adaptation brutale pour répondre aux nouvelles demandes client.
Dans un tel contexte, l’identification, l’appropriation puis la mise en pratique de nouveaux savoirs et d’un savoir-faire spécifique sont la condition d’une gestion de crise efficace. Le management a donc fait face à l’obligation de se transformer et doit apprendre à piloter l’évolution de ses besoins dans la continuité malgré l’incertitude propre à la situation actuelle.
Des modes de travail agiles face à la digitalisation accélérée des opérations
Tout comme l’ensemble des autres secteurs, celui de l’énergie doit procéder à un ajustement opérationnel et business pour atteindre la maturité digitale indispensable à la bonne gestion de crise.
Pour faire fonctionner un système alimenté par une variété croissante de sources d’énergie, les collaborateurs doivent changer complètement leur manière de travailler. Ainsi, un degré beaucoup plus élevé d’automatisation est nécessaire et le besoin d’analytics n’a jamais été aussi important.
En parallèle, les conditions mêmes de travail ont connu une transition brutale et en resteront modifiées à tout jamais, comme le montre par exemple la revue à la baisse de la taille du futur siège d’Engie.
La généralisation du télétravail réclame un accompagnement à la hauteur des attentes des collaborateurs.
Bien qu’ayant fait preuve d’une bonne volonté immense face à la crise, ces derniers ne voient pas encore ce modèle comme faisant partie intégrante de leur culture.
La conjonction de l’adoption du télétravail, de la digitalisation et des bouleversements des attentes liées à leur rôle affecte fortement les salariés. Sans prendre les précautions qui s’imposent, elle peut avoir des répercussions sur l’engagement des collaborateurs, voire entraîner des risques psychosociaux.
C’est notamment par une communication d’une grande finesse que des changements aussi délicats peuvent s’opérer avec succès. Les outils digitaux tels que ceux proposés par Supermood peuvent alors venir soutenir la transition tout en s’inscrivant dans la logique des nouvelles pratiques à mettre en place.
La communication de transition : le grand défi des équipes dirigeantes et managériales du secteur énergie
Les collaborateurs du secteur énergie évoluent à travers des événements hautement perturbants dont les conséquences sont se bercent d’incertitudes. Le rapprochement Total-Adany constitue l’exemplification des rumeurs de fusions et d’acquisitions en réponse à la transition.
Pour continuer à remporter l’adhésion des collaborateurs tout en opérant à partir d’informations de terrain pertinentes, le management doit ainsi entendre les remontées opérationnelles des équipes dans leurs réflexions stratégiques.
Plus précisément, les individus ne se sentent du soutien que lorsqu’on les écoute. Assurés de l’importance accordée à leur voix, ils n’hésitent pas à s’investir dans la réussite des actions engagées par l’entreprise dans son ensemble.
C’est dans l’optique d’entretenir cette boucle vertueuse que Supermood a développé des solutions de communication intelligentes permettant de mesurer, d’écouter et d’analyser le feedback collaborateur.
Grâce à des questions personnalisées conçues pour favoriser et valoriser l’expression tout en renforçant le sentiment d’appartenance au groupe, le management dispose de toutes les informations nécessaires pour optimiser la communication interne.
Conclusion
L’avenir du secteur de l’ énergie est étroitement lié à la réussite de sa digitalisation. Veiller à ce que cette dernière soit parfaitement accomplie permettra de pérenniser des nouveaux modes de travail implémentés dans l’urgence lors du premier confinement.
Ainsi rationalisée, cette transformation devient bénéfique à tous les niveaux opérationnels. Elle est alors accueillie comme un moyen concret d’offrir aux collaborateurs des conditions de travail au plus proche de l’évolution de leurs attentes et de leurs besoins.